Selon l’Organisation mondiale de la santé ou OMS, sur les 204 millions d’enfants de moins de 18 ans qui se trouvent en Europe, 9.6% font l’objet des abus sexuels, 22.9% des abus physiques et 29.1% des abus psychologiques. Et les experts ont enregistré une hausse des violences pendant les périodes de confinement engendrées par la pandémie de la Covid-19. C’est pour cela qu’il devient impératif de prévenir voire même d’éradiquer ce fléau dans le monde entier.

Les différentes catégories de violences constatées

La violence envers les enfants regroupe toutes les formes de violences subies par les personnes jusqu’à l’âge de 18 ans. Elles peuvent être perpétrées par des parents, ceux qui ont la garde d’enfants, des partenaires intimes ou des étrangers. D’après les grands spécialistes dans le domaine, il existe six principaux types de violence : premièrement, la maltraitance qui se caractérise par les violences physiques, sexuelles et émotionnelles. Tout cela se rencontre souvent au domicile, à l’école et à l’orphelinat.

Deuxièmement, le harcèlement qui est l’attitude agressive indésirable d’un enfant ou groupe d’enfants en dehors de la fratrie ou n’ayant pas de relation amoureuse avec la victime. Celui-ci peut se passer à l’école ou sur internet.

Troisièmement, la violence des jeunes qui ciblent des enfants. Elle est très fréquente dans le cadre communautaire et peut être faite sans ou avec des armes. Quatrièmement, la violence des partenaires amoureux peut être émotionnelle ou sexuelle. Les filles sont souvent victimes par le biais des mariages précoces. Cinquièmement, la violence sexuelle qui se manifeste par les actes de nature sexuelle sans contact ou un rapport sexuel forcé à l’encontre de la victime. Et enfin, la violence psychologique qui implique les intimidations, le dénigrement, les menaces et tous autres actes de traitement anormaux. Pour plus d’informations, vous pouvez demander l’aide d’un cabinet d’avocats à Genève.

Les éventuels effets de cette violence

Il est important de savoir que la violence envers les enfants engendre des conséquences néfastes sur la santé et le bien-être des victimes pendant toute leur existence. Tout d’abord, elle peut provoquer la mort par le biais des homicides dus par des armes d’une part ; et peut entraîner des blessures graves résultant par des agressions et de bagarres d’autre part. Ensuite, elle peut également aboutir à des grossesses non désirées, à des infections sexuellement transmissibles ainsi qu’à des maladies non transmissibles au fil des années. Puis, la violence peut aussi favoriser les troubles du développement du cerveau et du système nerveux. Cela est reflété par des mauvais résultats scolaires. Et enfin, elle peut avoir de grandes répercussions sur l’avenir de chacun et surtout des futures générations, car les victimes ont tendance à abandonner leur scolarité et ont du mal à trouver et garder un travail.

Les dispositifs adoptés pour lutter contre la violence envers les enfants

Dans le principal objectif de riposter de manière efficace ce phénomène mondial, l’OMS a mis  en place les stratégies suivantes :

  • Renforcer la mise en œuvre et l’application des lois ;
  • Encourager toutes les parties prenantes, dont les enfants, les familles, la communauté, les associations et le gouvernement à prendre leur responsabilité respective ;
  • Établir et publier des orientations techniques issues des données probantes pour la prévention et la lutte contre cette violence ;
  • Aider les pays qui rencontrent de grandes difficultés dans leur lutte ;
  • Élargir la collaboration avec des agences et organisations internationales afin de combattre efficacement ce fléau ;
  • Et d’autres mesures adéquates.