De nos jours, plusieurs professions peuvent être choisies si vous souhaitez entamer une carrière dans le droit. Il y a par exemple, le métier de magistrat, d’avocat, d’huissier de justice ou de notaire. Mais plus particulièrement, on va s’intéresser à ce dernier, c’est-à-dire le notaire. Selon les statistiques, il existe environ 14 000 notaires en France et ce sont des représentants du pouvoir de l’État nommés par le Ministre de la Justice.

La description du métier

Le notaire est un officier public disposant d’une délégation de puissance publique afin de s’occuper d’une mission de service public. Ils sont placés sous l’autorité d’une chambre départementale ou interdépartementale ainsi que du procureur de la République. Leur principale mission est l’authentification des actes par le biais de l’apposition de son sceau et de sa signature. Il donne alors une force exécutoire aux actes constatés par leur soin. En même temps, il peut donner des conseils à ses clients au moment de la réalisation des actes. Par exemple, la rédaction des testaments ou des contrats de mariage. Dans le besoin, il a la capacité d’accompagner un créateur d’entreprise lors de toutes ses démarches comme la négociation d’un bail commercial. Il peut également administrer les affaires de ses clients par exemple, le patrimoine familial. Et comme les avocats et les juristes d’entreprises, il peut aussi octroyer des conseils juridiques ou fiscaux à toutes les sociétés. Sachez qu’après avoir obtenu votre titre de notaire, vous aurez le choix de devenir un notaire individuel, assistant, salarié ou associé. Et vous pouvez évoluer votre carrière en se spécialisant dans un domaine déterminé.

Les qualités requises pour accéder à ce titre

Étant un métier de droit, l’une des principales qualités à avoir est la rigueur. Dans la pratique, il serait tout le temps confronté à de divers actes dont certains s’avèrent très difficiles comme l’acte de vente immobilière. Donc pour y faire face, il doit connaître les évolutions des textes juridiques et surtout les appliquer à bon escient. Notons que ses connaissances doivent être précises et étendues. Pour exercer le métier de notaire, la discrétion est aussi une aptitude essentielle, car un officier public est tenu au secret professionnel. C’est pour cela qu’il lui est interdit de divulguer au tiers les transactions et les actes effectués par ses clients. Le notaire doit être également à la fois impartial et indépendant. Cette qualité permet de ne pas favoriser une telle partie au cours de la rédaction des actes. Et cette fonction nécessite une certaine pédagogie, car il arrive qu’au cours du traitement d’une affaire, il reçoive des personnes étrangères à des textes juridiques. Alors, il a l’obligation de les expliquer d’une manière simple et pertinente.

Les éventuelles formations nécessaires

Il est important de savoir que pour être notaire, plusieurs voies d’accès sont possibles dont :

  • La formation par voie universitaire : il faut effectuer un stage rémunéré en office pour le titulaire d’un Master 2 en droit notarial dans une université en collaboration avec l’Institut National des Formations Notariales ou INFN.
  • La formation par voie professionnelle : étant titulaire d’un master 2  en droit, il devra réaliser un module initial d’enseignement dans un des 17 sites d’enseignements et approuver 5 modules techniques. 
  • La formation par voie interne : elle est destinée aux personnes exerçant des activités professionnelles au sein d’un notaire depuis plus de 9 ans, dont la candidature se fait par demande auprès du Garde des Sceaux. Il est aussi possible d’effectuer l’Examen de contrôle des connaissances techniques afin d’obtenir le certificat d’aptitude aux métiers de notaire.